SUEZ
SUEZ modernise et pérennise son système financier SAPHIR pour l’ensemble des filiales sur S/4HANA et Azure
Associer oXya à l’intégrateur fonctionnel dès la phase d’étude a permis de construire un scénario de conversion partagé et une organisation projet commune, ce qui a été une vraie source d’efficacité. Dans cette configuration, l’équipe oXya a pu se concentrer sur son expertise pour construire et proposer à SUEZ les réponses techniques aux défis que représentait cette aventure concentrée.
Vincent Teillet, Head of SAP Group Competency Center, SUEZ
Challenge
Simplifier et moderniser le SI Finance SAPHIR basé sur ECC et devenu vieillissant, afin de le déployer sur l’ensemble des filiales au niveau mondial, notamment RV France (Valorisation des déchets).
Solutions
Transformer le SI Finance avec un projet d’envergure associant une conversion Brownfield de ECC6 vers S/4HANA, une migration des autres systèmes SAP vers HANA, notamment BW et le portail EP, et enfin une bascule en parallèle de l’ensemble du périmètre SAP et des outils d’exploitation sur Azure.
Bénéfices
Le SI Finance gagne en agilité et en flexibilité et le nouveau paysage sur Azure constitue un socle pour la roadmap dans les 5 ans qui viennent.
Un projet ambitieux : moderniser SAPHIR, le système financier de référence pour l’ensemble du groupe
En 2020, SUEZ fait de SAPHIR le SI Finance de référence à déployer auprès de l’ensemble des sociétés du groupe. Le paysage de SAPHIR a évolué régulièrement depuis 10 ans. En 2020, il est constitué de SAP ECC6 EHP8, BW 7.5, EP, GRC et Content Server, avec un hébergement dans le cloud privé oXya.
Pour moderniser radicalement SAPHIR, SUEZ fait le choix d’une stratégie ambitieuse et saisit l’opportunité de son « Move to S/4 » pour migrer en même temps vers le cloud public. ECC6 est converti vers S/4HANA dans le cadre d’une conversion Brownfield avec l’outil SAP DMO et SAP GRC est directement intégré dans S/4. L’ensemble des systèmes SAP, notamment BW et EP, est migré sur HANA. En parallèle, l’ensemble des solutions, dont Content Server, migre vers Microsoft Azure.
SUEZ avait déjà fait le choix du cloud Azure pour un certain nombre de systèmes autres que SAP. Dans le cadre de ce projet, SUEZ s’est donc tout naturellement appuyé sur ce premier partenariat. Au-delà des bénéfices financiers liés aux volumes concernés, SUEZ connaissait déjà les bénéfices d’Azure, notamment en termes de flexibilité, agilité et gains de performance.
oXya, un partenaire historique qui apporte sa maîtrise de l’environnement SAPHIR
C’est en 2011 que SUEZ fait appel à oXya pour héberger son système SAP dans son cloud privé et en assurer la gestion. Les équipes oXya ont donc une très bonne connaissance de l’environnement SUEZ et peuvent apporter à ce projet de migration leur expertise, leur engagement et leur proactivité.
Les équipes d’oXya travaillent main dans la main avec celles de SUEZ et de l’intégrateur fonctionnel Codilog. Tous les documents sont construits et validés à trois. Chacun peut alors assumer son rôle et se mettre à la disposition de l’autre à travers une relation privilégiée.
Cette cohésion sera clé dans le succès du projet, mené en télétravail à 100% pendant toute sa durée de 8 mois, en raison de la pandémie Covid-19.
Un projet qui suppose une importante préparation et une expertise technique
En amont, oXya intervient pour définir le design de l’architecture cloud cible, infra et réseaux, avec les équipes Network de SUEZ. En s’intégrant dans une infrastructure réseau préexistante chez SUEZ, oXya assure la sécurisation de l’ensemble du projet.
Pendant le projet, oXya conduit les changements d’infrastructure avec le déploiement sur Azure des environnements PREPROD, DEV, ACCEPTANCE puis PROD après les recettes successives.
oXya accompagne ensuite l’ensemble du projet dans sa partie technique, qu’il s’agisse de réaliser les tests et dry runs ou d’assurer les migrations techniques vers S/4 et Azure.
- Gain de performances notables sur la partie décisionnelle
- Amélioration de l’ensemble des processus métier
- Amélioration de l’ergonomie avec Fiori
- Futures évolutions bénéficiant des fonctionnalités S/4HANA et de ses optimisations
Le bac à sable, indispensable pour le succès du projet
Avant même le kick off en octobre 2020, un bac à sable est mis en place, basé sur une copie récente de l’environnement de Production. C’est sur ce bac à sable rapidement converti en S/4 qu’oXya effectue l’ensemble des tests de régression et les dry runs.
Un premier dry run a lieu avec simulation de clôture. Un second, le dry run de répétition générale, a lieu 3 semaines avant le Go live. Il met en exergue un problème majeur sur le séquencement des ordres de transports, qui sera résolu avec une liste cohérente validée avec SUEZ avant la migration finale. oXya profite de ces deux dry runs pour réaliser les tests DRP sur Azure, d’abord sur S/4 puis sur BW et l’ensemble du périmètre.
Les dry runs permettent notamment d’affiner le temps réel nécessaire pour la conversion complète au moment du Go live.
Par ailleurs, tout ce qui peut être anticipé est effectué en amont du Go live. Pour les données sensibles, un certain nombre d’opérations techniques, comme l’exportation de clés de cryptage du On-Premise vers Azure, ne peuvent être réalisées en PROD et doivent l’être sur le DEV. L’ensemble des composants JAVA migre également en amont sur BW.
Une semaine avant le cut over, l’infrastructure est prête, testée et validée, le portail de production a été migré et tous les upgrades portail sont déjà finalisés
Une double migration S/4 et cloud sur un seul week-end
En avril 2021, le Go live pour la migration vers S/4 et Azure est validé, avec une bascule prévue en mai, sur un week-end, et une extension prévue pour les tests utilisateurs jusqu’au lundi matin.
Dans les jours qui précèdent, toutes les opérations qui peuvent être réalisées en tâches de fond sans interruption des utilisateurs sont exécutées. Le vendredi soir, tous les systèmes sont arrêtés et les utilisateurs n’y ont plus accès.
La migration de l’ensemble des bases de données des data centers oXya vers Azure nécessite une bande passante considérable. Bien estimées en amont, les capacités réseau ont été ajustées en conséquence et tout se déroule sans problème. Les équipes infra oXya et SUEZ se chargent des infrastructures. oXya effectue la conversion de ECC vers HANA et S/4, ainsi que les migrations, BW on HANA et Content Server. Le dimanche soir, tout est terminé et les tests peuvent commencer.
Le lundi matin, le GO est donné pour la mise en service du système de production. Une centaine de key users dans 15 pays avait été mobilisée en amont pour effectuer toute une série de tests. Un certain nombre de bugs sont néanmoins identifiés et SAP intervient à cœur ouvert pendant près de 3 semaines pour les résoudre.
L’ensemble du SI Finance de SUEZ sur S/4 et Azure, un socle pour les années à venir
Les retours des key users ont permis de finaliser la stratégie d’évolution pour les prochaines années. Sur Fiori par exemple, seule une dizaine de pilotes avait testé les tuiles. Il s’agit maintenant d’adapter Fiori pour déployer véritablement tous les bénéfices auprès des utilisateurs.
Par ailleurs, la branche RVF de SUEZ, une entité majeure qui assure le Recyclage et la Valorisation des déchets en France, peut être intégrée dans le SI SAPHIR.
A propos de SUEZ, expert de l’eau et des déchets
Depuis plus de 160 ans, SUEZ apporte des services essentiels pour protéger et améliorer la qualité de vie, face à des défis environnementaux grandissants. SUEZ permet à ses clients de fournir l’accès à des services d’eau et de déchets, par des solutions innovantes et résilientes.
Présent dans 40 pays avec plus de 44 000 collaborateurs, le Groupe permet également à ses clients de créer de la valeur sur l’ensemble du cycle de vie de leurs infrastructures et de leurs services, et de conduire leur transition écologique en y associant leurs usagers. En 2021, SUEZ a fourni de l’eau potable à 66 millions de personnes dans le monde et des services d’assainissement à plus de 33 millions de personnes. Le Groupe produit chaque année 3,6 TWh d’énergie à partir des déchets et eaux usées et a évité l’émission de 3,8 millions de tonnes de CO2.
