FinOps : collaborer pour réduire les coûts du cloud

FinOps Public Cloud

FinOps

L’approche FinOps, qui vise à analyser et à optimiser les coûts d’utilisation du cloud, est devenue un enjeu clé pour toute organisation. Ce modèle permet, en effet, de prendre des décisions éclairées, fondées sur la donnée, quant à la gestion des compromis entre flexibilité, coût et performance. Une nouvelle culture d’entreprise qui implique la collaboration étroite et continue entre la Finance, le DevOps et les métiers.

La migration vers un cloud public est synonyme de flexibilité, d’accès à un large catalogue de services, et de réduction des coûts. Mais, une fois ce move to cloud effectué, les entreprises peinent souvent à identifier avec précision la rentabilité des différents services souscrits, ainsi que celle du cloud dans sa globalité. En cause, la multiplicité des propositions des hyperscalers (Microsoft, Google, ou Amazon) au sein d’offres renfermant plusieurs centaines de milliers de services, et une facturation peu contextualisée manquant de clarté. Il devient alors particulièrement difficile pour une organisation de savoir, pour un service donné, ce qu’elle a consommé, sur quel intervalle, et en quelle quantité.

Comment optimiser les coûts du cloud ?

L’optimisation des coûts facturés par les hyperscalers est cependant toujours possible. En premier lieu, il s’agit de mieux consommer en pratiquant le snoozing et en recensant les plages horaires pendant lesquelles les systèmes doivent impérativement tourner. En se basant, par exemple, sur des plages de 8 heures à 18 heures durant les jours ouvrés, le nombre d’heures consommées pourrait largement être revu à la baisse, passant de 730 à 216 heures par mois. Une bonne pratique qui sous-entend néanmoins de ne pas négliger la gestion des accès en heures non-ouvrées et de mettre en place des mesures d’automatisation (démarrage et extinction des systèmes), d’autant plus complexes lorsqu’il s’agit de SAP. Le snoozing, s’il procure une économie conséquente, présente aussi l’avantage d’inciter l’entreprise à mieux maîtriser ce cycle d’arrêt et de relance de ses systèmes.

Consommer mieux passe en second lieu par le right sizing. L’objectif ? Faire évoluer les systèmes en fonction des besoins – bande passante, volumétrie, mémoire, etc. – et s’assurer de ne payer que ce que l’on consomme.  Afin de trouver le bon volume de ressource à attribuer, il faut dans un premier temps procéder à une bonne analyse de l’utilisation, non seulement au point de vue OS mais surtout sur le système SAP. Il faut ensuite confronter cet usage au plan de besoins de l’organisation (projet, extension de périmètre etc…) et ainsi opérer les bons ajustements.

Enfin, s’engager auprès des fournisseurs de cloud sur un certain volume de dépenses permet également de faire baisser la facture, de 30 à 40 % dans des cas d’utilisation classique. De même, s’engager dans le temps avec des réservations d’instances sur un ou trois ans constitue un axe majeur d’optimisation des coûts. Une option qui peut représenter jusqu’à 45 % d’économies sur un an et jusqu’à 70 % d’économies sur trois ans. Il s’agit alors d’utiliser le catalogue des VM (Virtual machines par type et par région) et de synchroniser les cycles projet et les périodes de réservation du cloud. Tout cela suppose de réfléchir de manière partagée au sein de l’entreprise.

Trouver le compromis entre les coûts et les bénéfices du cloud grâce à la démarche FinOps

De manière concise, l’objet de l’approche FinOps est justement d’établir ce lien de compréhension entre les équipes opérationnelles et la finance, entre les technologies déployées et le modèle financier de l’entreprise. L’équipe en charge du FinOps a donc pour vocation de mettre en exergue les enjeux des différentes optimisations possibles, dans l’objectif de trouver des compromis entre les coûts et les bénéfices du cloud. Pour y parvenir, cette équipe transverse doit être nourrie d’informations issues des gestionnaires d’applications ou d’infrastructures, mais également d’éléments fournis par les gestionnaires business ou les products owners, sans oublier les données venant de l’exécutif et de la finance. La collaboration interfonctionnelle est ici capitale : sans ces échanges, il est difficile d’envisager des changements d’infrastructures ou une négociation optimale avec les fournisseurs de cloud.

Grâce à une communication continue avec les différentes parties prenantes, l’équipe FinOps est à même d’accomplir les trois phases du modèle FinOps – informer, optimiser, opérer -, qui tend vers une optimisation des coûts sans pour autant entraver la performance ou l’innovation. La phase d’information vise notamment à donner de la visibilité à l’entreprise sur les coûts engendrés par le cloud, et à les analyser. Dans un second temps, l’équipe FinOps s’attache à identifier les optimisations à apporter : réservation, righsizing, snoozing, partage de ressources. La troisième étape consiste, par exemple, à négocier avec le fournisseur de cloud et à intégrer dans les plannings projet ou de run l’ensemble des changements décidés pour mener à bien les optimisations.

FinOps, une opportunité pour innover

Chaque organisation peut faire du FinOps un levier d’innovation. Poussées par l’impératif de réduction des coûts, les équipes techniques doivent trouver de nouvelles solutions pour aboutir à une gestion des systèmes cohérente et rationalisée, par le snoozing et le Just in Time Delivery (livraison au plus juste des ressources suivant le plan projet), par exemple. Par ailleurs, la mise en œuvre d’un chantier Big Data est nécessaire, car l’approche FinOps implique une analyse détaillée des coûts : les entreprises qui souhaitent optimiser leur budget affecté au cloud ont ainsi l’obligation de faire de la gestion des données une priorité. FinOps encourage enfin à une réflexion globale, faisant la part belle au partage de ressources, par le biais d’une Marketplace interne, par exemple. Cette dernière innovation facilitant par ailleurs les négociations avec les fournisseurs de cloud.

Afin de profiter au mieux des bénéfices de l’approche FinOps et d’en faire un levier d’innovation, il est utile de se faire accompagner par un partenaire maîtrisant aussi bien le FinOps que le Cloud et ses enjeux. Fort de son expertise et de son expérience en la matière, ce prestataire est à même d’indiquer à l’entreprise les bonnes pratiques et méthodes à suivre, concernant notamment les politiques tarifaires et principes techniques des fournisseurs de Cloud.

 

Grâce à ses experts FinOps, oXya, vous accompagne dans la compréhension et l’optimisation des coûts chez les hyperscalers, et ce, quelle que soit la complexité de votre environnement.

Au-delà de l’optimisation financière du cloud, oXya propose une analyse étendue des besoins de chaque structure en matière de design ; ouverture de services, périodicité business, roadmap applicative, etc. Nous proposons également l’utilisation de pré-configurés par type de machine et pour chaque fournisseur de cloud, ainsi que des Templates par Service Level Agreement (SLA). Nos clients bénéficient de plus d’une plateforme de déploiement des infrastructures cloud qui permet d’opérer avec rapidité et flexibilité. Enfin, en fonction du type de contrat conclu, nous mettons à disposition des entreprises un portail détaillant l’ensemble de leurs consommations ainsi que les différents coûts associés. Sur cette base, nous établissons un plan d’action trimestriel en vue d’une optimisation financière.

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